La dernière sécheresse a achevé de vous convaincre : il est vraiment temps de faire des réserves d’eau quand elle nous tombe du ciel ! Que vous soyez dans une démarche éco-responsable, en quête d’économies sur votre facture d’eau, ou les deux, vous êtes au bon endroit. Vous souhaitez tout connaître sur les récupérateurs d’eau ? Ce dossier est conçu pour vous informer et vous guider afin de choisir le meilleur modèle, adapté à vos besoins et votre budget.
Une eau potable, de bonne qualité, est disponible facilement via les réseaux de distribution dans chaque foyer. C’est une chance, quand on sait que cette ressource naturelle peut devenir rare, au gré des aléas climatiques et des restrictions en cas de période très sèche. À l’heure actuelle, on sait que l’eau du robinet va être utilisée à 7% seulement pour l’alimentation (boisson et cuisine), 6% pour l’arrosage en extérieur (jardin et voiture), au moins 20% pour la chasse d’eau et 22% pour la lessive et la vaisselle, 39% pour l’hygiène corporelle et le reste pour le nettoyage de la maison. Ces chiffres sont des moyennes bien sûr et dépendent de votre mode de vie, de l’endroit où vous vivez et de son climat !
On estime cependant que 40% de l’eau propre et consommable pourrait être remplacée par de l’eau récoltée dans une citerne d’eau depuis la toiture. Vous avez le pouvoir de réduire le gaspillage d’eau potable en vous constituant votre propre réserve d’eau pluviale ! Quels que soient votre situation et vos besoins, vous trouverez ici des réponses à toutes vos questions et des exemples pour vous aider à faire le bon choix… Suivez le guide !
- Guide d’achat des meilleurs récupérateurs d’eau de pluie
- Comment collecter l’eau de pluie ?
- Quels sont les avantages à collecter les eaux pluviales ?
- Quel modèle de réservoir d’eau de pluie correspond à vos besoins ?
- Les accessoires indispensables pour une récupération d’eau de pluie optimale
- Quel budget prévoir pour votre récupérateur d’eau ?
- Quelques précisions avant de vous lancer
Guide d’achat des meilleurs récupérateurs d’eau de pluie
Voici un aperçu des différents systèmes de collecte d’eaux pluviales existants, en fonction de vos critères de sélection : prix, contenance, usage ou esthétique. Cette liste est bien entendu non exhaustive, elle vous offre une idée de la variété des modèles pour votre cuve de récupération d’eau de pluie. Nous avons sélectionné les meilleurs récupérateurs d’eau de pluie, testés et approuvés par Bricopratique. Cette sélection d’indispensables dispose de très nombreux avis, pour une note globale toujours proche du 5/5.
Pas cher : pour débuter dans la récupération d’eau pluviale avec un petit budget, ce modèle d’entrée de gamme robuste se monte et s’utilise très facilement.
Grande capacité (300 à 500 litres) : avec un beau volume et un aspect neutre, fournie avec ses accessoires, cette réserve d’eau sobre et design trouve vite sa place près d’une gouttière.
Mural : ce modèle présente une belle contenance sans prendre trop de volume, car il est adossé en hauteur contre un mur.
Récupérateur d’eau de pluie enterré : si vous avez du terrain pour enfouir votre récupérateur d’eau, vous pouvez espérer conserver plusieurs milliers de litres avec une réserve d’eau enterrée.
Citerne souple : l’avantage de ce produit résistant est qu’il est prêt à l’emploi ! En outre, cette cuve de récupération d’eau de pluie souple ne nécessite pas de vidange hivernale.
Design : qui a dit qu’on ne pouvait pas allier l’écologie et le style ? Voici un récupérateur d’eau qui donne de l’allure à votre terrasse !
En imitation bois (tonneau) : concilier la récupération de l’eau pluviale et décoration rustique et chaleureuse, c’est possible avec ce modèle au look très authentique ! Très solide et durable grâce au PVC, son imitation bois « tonneau » rendra votre extérieur encore plus chaleureux. Tout en conservant le côté pratique !
Comment collecter l’eau de pluie ?
Qui dit “collecter” dit “collecteur”. La langue française n’est pas avare de subtilités, y compris dans le domaine de la collecte des eaux pluviales. En effet, le mot “collecteur” désigne à la fois la cuve de stockage d’eau de pluie et le dispositif indispensable pour transférer sans encombre l’eau de la gouttière à cette cuve. Nombre de ces petits collecteurs empêchent, soit par leur structure, soit grâce à un filtre, les déchets végétaux ou des insectes de pénétrer dans le réservoir. Ils possèdent en outre une fonction trop-plein qui permet de rediriger dans la descente de gouttière si le récupérateur d’eau est déjà plein, ce qui évite d’inonder la terrasse ou le balcon ! Le modèle que nous vous conseillons ci-après, par exemple, ravit généralement tous ses acquéreurs.
Il présente une fonction été/hiver, pour ne pas collecter en période de gelées, et se pose très facilement sur la gouttière grâce au matériel de perçage fourni. Une petite merveille.
Pour pouvoir remplir votre citerne de récupération d’eau de pluie, il faut récolter ce qui va ruisseler sur les toitures, de votre habitation comme de vos dépendances. L’article 641 du Code civil prévoit que « tout propriétaire a le droit d’user et de disposer des eaux pluviales qui tombent sur son fonds ». « Tout propriétaire doit établir des toits de manière que les eaux pluviales s’écoulent sur son terrain ou sur la voie publique ; il ne peut les faire verser sur le fonds de son voisin », précise l’article 681 du même Code. Il serait donc dommage de se priver de cette ressource si précieuse et, qui plus est, gratuite.
La manière la plus simple de collecter les eaux pluviales est donc de disposer d’une toiture, d’une gouttière et d’un bac de récupération d’eau de pluie, qu’il soit aérien ou enfoui.
Rien ne vous empêche, en fonction de vos besoins, d’installer une citerne de pluie à plusieurs endroits en descente de gouttière. Un dispositif de raccordement de la gouttière au récupérateur d’eau de pluie, des filtres pour éviter de polluer votre eau avec des feuilles ou autres déchets, un système de reflux pour un éventuel trop-plein, un couvercle, un robinet, voire une pompe seront nécessaires pour profiter de cette eau de ruissellement.
Quels sont les avantages à collecter les eaux pluviales ?
Les bénéfices retirés de la récupération d’eau de pluie profitent autant à la nature qu’à votre porte-monnaie !
- L’eau courante, avant d’être rendue potable, provient pour 1⁄3 des lacs et rivières et pour ⅔ des nappes phréatiques. Ce sont elles que l’on essaie de préserver par des mesures de restriction d’eau lors des périodes de sécheresse. Utiliser de l’eau potable pour arroser son jardin ou laver sa voiture, cela revient donc à gaspiller les nappes phréatiques ! Il est donc plus judicieux d’utiliser de l’eau de pluie, récupérée dans votre citerne, qui de plus est douce, car moins calcaire, pour vos plantes et votre véhicule.
- Il ne vous aura pas échappé que cette ressource si précieuse vous tombe littéralement du ciel et que vous pouvez la récupérer gratuitement ! Or l’eau de pluie peut être utilisée pour l’arrosage du potager, le nettoyage de la terrasse et des sols, la lessive ou pour alimenter la chasse d’eau des toilettes. Ce cadeau de la nature vous permet donc de faire des économies non négligeables sur votre facture d’eau, qui, elle, augmente régulièrement…
- Vous participez, à votre niveau, à la prévention de certaines catastrophes écologiques comme les inondations. En effet, le fait de récupérer les eaux pluviales lors d’orages violents par exemple, permet de limiter leur ruissellement excessif qui entraîne des inondations, voire des glissements de terrain. À l’inverse, vous aurez en stock de l’eau pluviale pour pallier les pénuries naturelles et hydrater la végétation qui en aura bien besoin !
Quel modèle de réservoir d’eau de pluie correspond à vos besoins ?
Avant tout achat impulsif, il convient de faire le point sur vos besoins d’utilisation et vos possibilités de collecte des eaux de toiture. Ces éléments déterminés, vous pourrez choisir le système de récupération des eaux pluviales qui vous convient le mieux !
Comment estimer vos besoins en eau de pluie ?
Évidemment, arroser les jardinières de votre petit balcon ou laver le salon de jardin et remplir le réservoir des WC avec de l’eau de pluie ne nécessitent pas les mêmes volumes de cuve à eau ! En fonction de la composition de votre famille, la surface de votre terrain et de l’utilisation que vous comptez faire de vos réserves d’eau de pluie, il va vous falloir estimer la quantité souhaitée et sortir la calculette !
Pour vous aider, voici quelques éléments chiffrés pour vous donner des idées :
- le lavage de la voiture au jet : 200 litres ;
- le tirage d’une chasse d’eau : entre 5 et 10 litres suivant le dispositif utilisé ;
- la lessive en machine à laver : entre 35 et 110 litres selon le modèle ;
- l’arrosage des espaces verts : 15 à 20 l/m² ;
- l’arrosage du potager : 100 l/m².
Quelle quantité d’eau pouvez-vous espérer récupérer ?
Là encore, il va falloir vous armer de votre calculatrice et déterminer la surface (largeur x longueur) de votre toiture en m² (A), car d’elle dépend la quantité d’eaux pluviales qui vont ruisseler dans votre gouttière.
Ensuite, il faudra vous renseigner sur la pluviométrie annuelle moyenne (en mm/an ou l/m²/an) de votre commune (B), qui peut se révéler très différente suivant les régions bien sûr. À noter que si vous choisissez un bac aérien, qui devra être vidangé l’hiver, vous ne devez pas tenir compte de la pluviométrie hivernale pour déterminer B.
Enfin, en fonction de la nature de votre toiture, il y a lieu d’appliquer un coefficient d’érosion (C) à notre formule : 0,7 pour un toit plat, 0,8 pour un toit ondulé et 0,9 pour une couverture en tuiles. En posant A x B x C, on obtient le volume en l/an que vous pouvez espérer collecter avec votre système de récupération d’eau de pluie.
Par exemple, votre toit en tuiles offre une superficie de 60 m² (12 m sur 5) et la pluviométrie moyenne chez vous est de 800 mm/an, cela nous donne : 60 x 800 x 0,9 = 43 200 l/an potentiels !
Comment choisir le type de bac le plus adapté ?
En fonction de votre superficie disponible pour l’accueillir, de vos besoins et de votre budget, il existe plusieurs formes disponibles pour votre réservoir d’eau pluviale : aérienne, enterrée ou souple.
La cuve de récupération d’eau aérienne
C’est de loin le modèle le plus populaire et également le plus facile à poser. Il doit être installé sur une surface bien plane, à proximité d’une descente de gouttière, à laquelle il est rattaché par un collecteur et s’adosse souvent à un mur. On trouve des récupérateurs d’eau de pluie de toutes tailles et contenances. Sur les balcons, les terrasses, au garage ou encore accolés à un cabanon de jardin qui jouxte le potager par exemple. C’est la solution idéale si vous n’avez pas besoin de gros volumes, car il est facile à installer, à nettoyer et son utilisation ne nécessite pas de matériel sophistiqué. En cas de pluralité de descentes de gouttière, rien de plus simple que de disposer plusieurs cuves d’eau de pluie aériennes. Il est également possible d’en raccorder plusieurs entre elles pour augmenter leur capacité de stockage.
Pour être utilisé simplement, le réservoir d’eau pluviale aérien est généralement surélevé, sur une base en parpaings par exemple, ou sur un socle assorti à la cuve dans un souci d’esthétique. Un simple robinet au bas de la citerne permet de remplir aisément un arrosoir. Certains modèles, destinés à se trouver dans un endroit peu visible, sont purement pratiques et fonctionnels, d’aspect neutre. Mais libre à vous d’intégrer votre réserve d’eau de pluie dans votre décoration extérieure, car il en existe de toutes sortes, de l’aspect le plus rustique au design le plus affirmé. À noter toutefois que ce genre de récupérateur ne supporte pas le gel et doit donc être vidangé avant l’hiver.
La citerne d’eau enterrée
Il s’agit du plus discret des récupérateurs d’eau pluviale, car on ne le voit pas ! Son installation doit tenir compte de quelques contraintes : disposer d’un terrain suffisamment grand pour l’enfouissement de la cuve par un professionnel, qui devra en optimiser l’emplacement.
Il doit être proche de la gouttière mais à au moins 1,20 m de l’habitation, enterré à un mètre minimum sous la surface du terrain, lui-même interdit à la circulation de véhicules. La récupération de l’eau collectée est réalisée par un système de pompe, qui permet également le remplissage du réservoir des toilettes ou l’alimentation en eau du lave-linge. Cette solution est évidemment plus onéreuse et se rentabilise sur le long terme, mais elle offre des avantages certains quand les besoins en eau de pluie sont importants :
- La citerne se fond dans le paysage et vous permet de profiter de votre jardin.
- Les quantités d’eau stockées peuvent être conséquentes et aller jusqu’à 20 000 litres.
- Ce type de récupérateur d’eau de pluie est, de par sa situation, protégé du gel pendant la saison froide et ne nécessite pas de vidange hivernale.
La citerne souple de récupération d’eau de pluie
Dernière arrivée dans le domaine de collecte des eaux de toiture, cette cuve souple existe du plus petit format (50 litres) au grand modèle de 30 000 litres. Son seul inconvénient est qu’elle peut être volumineuse, et visible ! Il faut donc un minimum de place à lui consacrer dans un jardin ou sur une terrasse.
Comme les autres, ce système de récupération d’eau de pluie se raccorde à une descente d’eau pluviale et dispose d’un robinet ou, le plus souvent, d’une pompe électrique pour la distribution de l’eau stockée. Sa matière innovante, à la fois résistante et malléable, lui permet d’être transporté aisément. Ce réservoir souple présente l’avantage de pouvoir être installé sous une terrasse ou dans un vide sanitaire, ce qui ne gêne en rien sa maintenance.
La plupart des modèles de récupérateur d’eau souple bénéficient, de par leur matériau, d’une protection contre l’évaporation, les insectes et le gel, et restent donc utilisables durant l’hiver.
Les accessoires indispensables pour une récupération d’eau de pluie optimale
Comme vous l’avez vu plus haut, il vous faut prendre le temps d’évaluer vos besoins pour bien choisir votre réserve d’eau. Une fois que votre choix est fait, vous ne devez pas négliger le choix des accessoires, souvent essentiels pour une récupération d’eau pluviale sans stress ni mauvaise surprise. Petit pense-bête pour ne rien oublier.
Le collecteur d’eau de pluie
CLa pièce absolument indispensable qui va vous assurer une récupération d’eau propre et rapide, c’est le collecteur. Son rôle est d’acheminer l’eau qui ruisselle dans la gouttière vers le réservoir, en évitant l’intrusion d’indésirables dans la cuve : feuilles, brindilles, fientes, insectes. La plupart du temps, il se fixe directement sur la partie verticale de la gouttière, après perçage de celle-ci à la scie cloche (généralement fournie avec). Certains modèles remplacent complètement une portion de la descente d’eau pluviale, et assurent un débit accru et donc un remplissage plus rapide des récupérateurs d’eau. Une des fonctions très appréciables du collecteur est la gestion du trop-plein, ce qui évite des débordements. Lorsque la cuve est pleine, le collecteur redirige l’eau de pluie dans la descente de gouttière, tout simplement.
Le filtre
En amont du collecteur, il est judicieux d’utiliser un filtre, ou crapaudine, directement dans la gouttière. Existant en différents matériaux comme le PVC, l’aluminium ou l’inox, le filtre permet de retenir les feuilles d’arbres, les brindilles ou la mousse pour ne pas qu’elles se mélangent à l’eau de pluie. Très utile si la végétation se trouve à proximité immédiate de la gouttière !
Un système de filtration
À l’entrée de la cuve ou encore derrière la pompe à eau, vous pouvez ajouter un système de filtration supplémentaire. En nylon pour les plus simples ou en fibre de carbone pour les plus élaborés, ils promettent de filtrer les particules les plus fines et les polluants. Le but étant d’éviter les dépôts en fond de cuve, la prolifération de microorganismes et les mauvaises odeurs.
Le couvercle
Pour une citerne d’eau de pluie aérienne, la plus simple d’accès, ne pas oublier de la protéger à l’aide d’un couvercle, s’il n’est pas fourni avec. Pour des raisons évidentes, il va empêcher la souillure de l’eau de pluie collectée et, suivant la configuration des lieux, se révéler plus pratique qu’un robinet. On soulève le couvercle, on plonge l’arrosoir dans la cuve, et le tour est joué !
Un socle
Si vous avez de la place en hauteur, dans ce cas vous pouvez installer un socle pour votre récupérateur d’eau à poser, au style assorti pour créer un ensemble harmonieux. La hauteur du socle permet de placer à la base de la cuve un arrosoir ou tout autre récipient, afin de récolter l’eau de pluie stockée.
Le robinet
Toujours dans le cas d’une réserve d’eau aérienne, si elle est surélevée, vous pouvez donc y ajouter un robinet, qui rend son utilisation simple et efficace. Option intéressante pour les grands jardins ou potagers, l’ajout d’un adaptateur pour tuyau d’arrosage vous offre une capacité d’irrigation facilitée, en direct de la cuve ! La plupart des récupérateurs d’eau de pluie sont munis d’un embout et/ou d’un robinet. Le cas échéant, pensez à en inclure un à votre commande.
Voici un super modèle universel adaptable à la plupart des récupérateurs d’eau.
Une pompe électrique
Pour les citernes d’eau enterrées, un accessoire primordial pour utiliser l’eau de stockage est la pompe électrique. En délivrant de l’eau avec un minimum de pression, celle-ci rend possible l’alimentation en eau douce du jardin et de la maison, pour le réservoir des WC et le fonctionnement de la machine à laver. En fonction de l’endroit où elle sera placée, il vous faudra tenir compte du bruit plus ou moins important qu’elle génère.
La jauge de niveau
Enfin, dernier accessoire, pas obligatoire mais très pratique, la jauge vous permet de connaître le niveau de remplissage de votre réservoir. Du modèle mécanique, suffisant pour les petites cuves au système à ultrasons, pour les citernes de grande profondeur, la jauge est une aide précieuse pour l’utilisation de votre récupérateur d’eau de pluie !
Quel budget prévoir pour votre récupérateur d’eau ?
Tout dépend de la place que vous pouvez lui accorder et de l’usage que vous allez en faire, et donc du volume et du matériau employé.
- Les cuves aériennes sont globalement les plus abordables financièrement. En moyenne, leur contenance varie de 250 à 2 000 litres. Selon leur style et leur qualité de fabrication, le coût d’un récupérateur d’eau de pluie peut aller de moins de 100 € à 1 600 € environ.
- Le budget prévisionnel pour une citerne de récupération d’eau de pluie est plus lourd et sera rentabilisé en plusieurs années. La raison en est simple : son volume peut aller jusqu’à 20 000 litres, elle est fabriquée dans des matériaux plus solides et onéreux (béton, fibrociment, plastique de haute qualité). Il faut compter entre 500 € pour les plus petits gabarits à 10 000 € pour les gros volumes. Et ne pas oublier de prévoir les frais liés au terrassement, à l’enfouissement et à la maintenance réalisés par un professionnel (quelques milliers d’euros en plus).
- En termes de tarifs, le récupérateur d’eau souple présente un bon compromis entre le volume proposé et le prix. Des plus légères (et facilement transportables) à moins de 100 € aux plus grosses contenances (plusieurs dizaines de milliers de litres !), on dépasse rarement les 2 000 €. Intéressant lorsqu’on a l’emplacement adéquat pour l’utiliser.
Quelques précisions avant de vous lancer
Vous êtes enthousiaste à l’idée de vous lancer dans la récupération d’eau de pluie, et c’est compréhensible. Avant d’entamer les démarches ou de commencer vos achats, nous vous invitons à vérifier si votre situation est bien en adéquation avec vos projets.
Si vous êtes en location
Avant d’entamer des travaux, veillez à obtenir l’accord écrit de votre propriétaire. C’est la moindre des choses, surtout s’il y a un raccordement à faire à la gouttière et donc, une modification de son bien immobilier !
Si vous avez un balcon ou une terrasse
Vous souhaitez y installer un récupérateur d’eaux pluviales, avant toute chose, vous devez voir avec le syndic s’il est possible de vous raccorder à la gouttière. Si vous en avez l’autorisation, assurez-vous de mettre en place un dispositif de gestion du trop-plein (pour éviter les dégâts chez les voisins du dessous en cas de débordement !). Un dernier point important à prendre en compte est le poids maximum à respecter pour les balcons et terrasses suspendus de votre immeuble. En moyenne, la charge maximale autorisée est de 350 kg/m², et il faut bien se rendre compte qu’une cuve d’eau de pluie de 1000 litres remplie pèse… 1 tonne ! N’oubliez pas d’inclure dans votre calcul le poids, non négligeable, des jardinières et plantes en pot.
Si vous prévoyez une utilisation de votre eau pluviale à l’intérieur de votre habitation
Vous souhaitez utiliser l’eau de pluie pour alimenter le réservoir de vos toilettes, nettoyer les sols ou laver votre linge (cette dernière action n’est autorisée qu’à titre expérimental, sous réserve de traiter l’eau avec un système adapté). Vous raccorderez probablement votre installation au réseau d’assainissement collectif, et dans ce cas nous vous invitons à consulter la réglementation particulière qui s’applique.
Aides financières pour la récupération des eaux pluviales
Même si par le passé l’État avait mis en place un crédit d’impôt pour l’installation de systèmes de récupération d’eau de pluie, celui-ci n’est plus d’actualité. Vous pouvez bénéficier d’un taux de TVA réduit (10 %) sur vos travaux sur l’alimentation en eau de votre habitation principale, si elle a plus de 2 ans.
Depuis les épisodes de sécheresse récurrents, de nombreuses collectivités locales ont décidé de donner un coup de pouce aux personnes désireuses de collecter l’eau de pluie. Renseignez-vous auprès de votre commune, communauté de communes, département ou région pour vérifier si vous êtes éligible à une subvention !